Aucune directive n’était préalablement donné par les enseignants encadrant. Les consignes étaient simples : une fois sur place, chacun devait, au regard de ce qu’il observait, choisir un axe d’étude autour du patrimoine, rassembler les données nécessaire pour mener à bien cette étude, et réaliser une présentation de son travail une fois rentré en France.

J’ai choisi de travailler sur les murs…
Huit exactement, ceinturant deux places siamoises…
Choisis à la fois pour leur intérêt propre et pour leur position stratégique, au cœur de l’île.

Travail effectué à Gorée :
Inventaire photographique / Relevé des ensembles / Recherche cartographique historique à Dakar / Identification et échantillonnage de l’ensemble des couches superposées d’enduit et de peinture / Recueil de la mémoire des habitants sur l’évolution des teintes et les usages de mise en œuvre.

Travail effectué à Paris :
Contretypage de l’ensemble des couleurs référencées / Réalisation de façades réinterprétées en plâtre peint pouvant être présentées à la fois en maquette de 200x120cm (assemblage sur un socle formant une neuvième façade) ou en tant qu’éléments indépendant (objets graphiques isolés) / Réalisation d’un dossier synthétisant toutes les données accumulées / Réalisation d’un diaporama de 20 minutes (musique de Philip Glass) rendant compte de la multiplicité des lectures de cette entité singulière.

Cette étude a en grande partie disparu…
De la maquette, il ne reste que quelques tirages papier (de mauvaise qualité) des façades en plâtre…
Du dossier, il ne reste que quelques pages originales qui avait été copiées pour le dossier…
Du diaporama, il ne reste que quelques diapositives éparses…